La gestion des données à l'Hôpital Général de Douala (HGD) ne répond pas aux normes. Une évaluation de la complétude des rapports d'activités des portes d'entrée de l'HGD reçus au niveau de son Unité des Statistiques médicales et de la Surveillance épidémiologique montre une faible complétude de 56 % au mois de mai 2020. Les facteurs sous-jacents à cette faible complétude sont les insuffisances dans les outils de synthèse des données, les insuffisances des ressources humaines et matérielles dédiées à la gestion des données, le non-respect des normes et procédures en matières de gestion des données.Les conséquences sont entre autres le rejet des données partielles reçues au niveau de l'Unité des statistiques et de la Surveillance épidémiologique, les pertes de temps et des fonds engagés dans les programmes de santé, la détection tardive des épidémies, la variabilité et la subjectivité dans le travail conduisant à la démotivation. Trois options stratégiques sont proposées. Il faut sensibiliser les acteurs de santé sur la gestion des données.Le coût du Plan d'action pour rendre vulnérable ce problème s'élève à 22 660 000 (vingt-deux million six cent soixante mille) Francs CFA.