Écrire depuis la « clandestinité » et tenter de dialoguer avec un monde en désarroi représente un double problème. Mais c'est aussi un double défi. Ma position dans le « souterrain » ne doit pas être comparée à celle du narrateur de Dostoïevski dans ses Notes du souterrain, si ce n'est pour critiquer les gouvernements qui, en planifiant l'utopie, méprisent les droits de tant de leurs citoyens. J'écris depuis le « sous-sol » parce que je m'oppose à l'idéologie dominante du moment, à savoir le politiquement correct. Être politiquement incorrect, c'est être mis à l'écart de la société et considéré comme un paria. Néanmoins, même en tant qu'écrivain clandestin, j'ai toujours une voix qui peut être entendue et ce que je pense être un correctif qui peut être appliqué. Ce travail est une tentative d'offrir des idées qui sont absentes de l'agenda populaire. Il s'agit d'une compilation de « notes », plutôt que d'une série de longues argumentations, offerte aux personnes de bonne volonté qui sont troublées par l'incohérence de la pensée contemporaine et qui cherchent à placer leurs convictions morales sur une base plus rationnelle, plus sûre et plus cohérente.