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Si les identités n'existent pas en elles-mêmes, si elles sont construites et inventées selon les errances de l'histoire, que pourrait-il rester à l'Homme d'Afrique ? Et si, jusqu'ici, toutes les formules du politique n'ont pas suffisamment pu, malgré leurs ambitions, garantir la vie sur laquelle elles s'appuient, doit-on rester les bras croisés et demeurer passifs ? Ou y a-t-il quelque chose qu'il soit possible de faire, un possible qu'il faille faire advenir ? Comment gérer nos identités en Afrique contemporaine de sorte qu'elles ne versent pas dans la politique de la négation de l'autre, des…mehr

Produktbeschreibung
Si les identités n'existent pas en elles-mêmes, si elles sont construites et inventées selon les errances de l'histoire, que pourrait-il rester à l'Homme d'Afrique ? Et si, jusqu'ici, toutes les formules du politique n'ont pas suffisamment pu, malgré leurs ambitions, garantir la vie sur laquelle elles s'appuient, doit-on rester les bras croisés et demeurer passifs ? Ou y a-t-il quelque chose qu'il soit possible de faire, un possible qu'il faille faire advenir ? Comment gérer nos identités en Afrique contemporaine de sorte qu'elles ne versent pas dans la politique de la négation de l'autre, des autres, dans leur mort pour notre vie et qu'elles favorisent plutôt un environnement où, s'étant tues, elles ne tuent pas l'autre et les autres et en mourant sans se taire, elles encouragent des modes de dépense pour la vie, sa vie propre et la vie de l'autre, et celle des autres ? Quelle autre dépense peut-on faire de l'identité et de la différence aujourd'hui en Afrique ? Comment, surtout, s'y employer et se mettre à l'ouvrage ? Il reste, à mon sens, à faire émerger une pleine conscience de la mort qui tende vers une éthique de la mort de la vie et une éthique de l'existence-là.
Autorenporträt
Patrick Dieudonné Belinga Ondoua ha conseguito un master in scienze politiche e un doppio master in antropologia politica e relazioni internazionali presso l'Ecole de Gouvernance et d'Economie (Rabat) e l'Università di Torino. La sua ricerca si concentra sulla formazione dello Stato in Camerun basata sulla politica del sospetto.