L'histoire continue. Je couds au fur et à mesure de mes besoins. Je dessine et les idées me viennent, larges visages sans mise en perspectives, au questionnement frontal, situés dans un cadre historique, adulateurs d'abondantes femmes blondes qui leurs offrent leurs camélias pour leurs seins. Le temps d'en débattre, je réfléchis : un personnage naît, puis l'autre, prenant corps, après les contours la chevelure, me dirigeant fatalement vers les yeux, Marie-Louise et Joséphine, vierge vestale soulevant les voiles, Napoléon ou matador. Je t'ai conféré ces yeux turquoise et sans pupille que je n'ai jamais refusés à qui que ce soit. Qui plus que toi mérite de les porter ? Ces amandes opaques sont comme des lunettes qui protègent, tant, pris de face, le vent de la liberté est fort ! Ah ! Vous êtes comme Cléopâtre, Ramsès II, Toutankhamon. Pour vous comme pour eux, ma force vous protège. Je n'aurais eu assez de place pour dessiner leurs pyramides, parce qu'alors j'aurais aussi dessiné leurs tombeaux.