Kamanda nous parle de l'espérance, de la mort, mais aussi de la vie et surtout de sa fatalité, de ses épreuves avec beaucoup de sincérité. Poésie subtile et délicate, finement construite, aux accents métaphysiques, que rendent émouvante la profondeur de la réflexion et l'évocation de l'éternité. On retrouve la souffrance du déracinement, et une quête de l'amour dont la pudeur incite souvent le poète au silence. L'"étreinte" est ici l'approfondissement du réel, les "mots", symboles irrémédiables de la prise de conscience, de l'appropriation du cosmos avec ses normes et ses mystères, donc de l'élévation de l'esprit vers l'absolu.