A un moment donné, on a l'impression que nous vivons la tête en bas et les pieds en l'air. Pendant que certains équipent leurs universités avec du matériel de recherche dernier cri, chez nous on équipe plutôt des snacks-bars et des églises. Dans ces snacks, on retrouve habituellement des jeunes gens qui se livrent à des compétitions du « premier videur de cuvettes de petite Guinness ». Plus tard, ils se retrouvent dans des maisons closes pour se livrer à des parties torrides de jambes en l'air aux odeurs de poissons braisés et de chaussettes sales. Ils y vont dans la plupart des cas, sans protection ou alors, on se protège juste au premier coup et la suite se fait « chaire-chaire ». On dirait que le premier coup fait office de tests de dépistage contre toutes les maladies sexuellement transmissibles. Résultats des courses, on dénombre au kilomètre carré, une pléthore de nouveaux nés dans des poubelles, et pour les plus chanceux, avec des pères non déclarés. Au travers de cet ouvrage, l'auteur, avant de présenter le cas de "petit ABOMO", définit la pauvreté sur tous les plans afin de justifier les fondements du sous-développement en Afrique.