Cet ouvrage met en évidence l'existence d'une relation non linéaire entre le niveau d'imposition et la croissance économique au sein de l'UEMOA, et détermine le seuil à partir duquel une forte imposition des activités économiques se traduirait par des externalités négatives. A partir d'un modèle d'optimisation de Scully, et d'un modèle quadratique alternatif, et avec des données couvrant la période de 1980 à 2016, le livre confirme l'existence des effets non linéaires de la fiscalité sur la croissance et suggère que le taux de pression fiscale qui maximiserait la croissance au sein de l'Union se situe respectivement à 21,04% et 23,8% du PIB. Pour les pays de la CEDEAO, nous trouvons que le taux optimal d'imposition, est de 21,5% et 24,2%. Par conséquent, nous retenons que le taux optimal de taxation au sein de l'UEMOA se situe à 24% du PIB. Au regard de ces résultats, cet ouvrage recommande de prendre des mesures axées sur la modernisation des administrations fiscales, telles quel'introduction des mesures de lutte contre la fraude et l'évasion fiscales, ainsi que la promotion du civisme fiscal.