Le travail de recherche présent dans cet ouvrage concerne le développement de cultures d'une cyanobactérie: Spirulina platensis recueillie sous forme de pommade d'un marais du sud Algérien est revivifiée dans le milieu de culture Zarrouk afin de produire l'hydrogène grâce à son enzyme "hydrogènase". Cette capacité de production d'hydrogène est optimisé sous l'effet des différentes conditions opératoires, de la composition du milieu ainsi que l'effet de la forme du photobioréacteur. A travers ce travail, on a pu constater qu'au cours de la phase exponentielle de la croissance de notre souche, la vitesse spécifique de croissance (µ) est de 0, 07 j-1, le pH optimal pour la production d'hydrogène est de 8,5 et l'intensité lumineuse de 2000 Lux à une concentration de biomasse de 1,5 g/L. Les meilleurs taux de production de H2 sont obtenus pour les photobioréacteurs de forme conique- plat. La mixotrophie n'a pas un effet significatif sur la production d'hydrogène sauf dans le cas du D-glucose qui a presque doublé la productivité. La pré- incubation induit une forte accumulation du glycogène endogène chez notre souche mais elle est en défaveur à la production d'hydrogène.