Certaines légumineuses telles que le haricot sont les moins fixatrices de l'azote atmosphérique. Les recherches abordées dans ce présent travail ont pour objectif d'évaluer la performance de différentes souches de Rhizobium, l'effet des facteurs abiotiques sur la croissance rhizobiale a été étudiée, ainsi que l'effet de l'inoculation du haricot par les souches les plus performantes sur la fixation symbiotique de l'azote et sur l'amélioration de la production de cette culture. Les essais ont été conduits au laboratoire, sous serre et aux champs dans le Nord Ouest de la Tunisie. La fertilisation azotée et phosphatée combinée ou non à l'inoculation par de rhizobia a été étudiée en conditions de culture de plein champ. Les paramètres de mesures ont porté sur la nodulation, la production de biomasse, le rendement en grains ainsi que leur teneur en azote. La caractérisation physiologique des rhizobia a été abordée. Les résultats obtenus montrent des différences significatives entre les rhizobia pour la fixation symbiotique de l'azote, la solubilisation du phosphore inorganique et l'amélioration de la production de la culture du haricot. Mots clés : Haricot, Rhizobium, Symbiose, Azote.