Cette étude a consisté en une enquête sur l'utilisation des dithiocarbamates dans les pratiques agricoles de la région de Bukavu et la détermination de leurs résidus dans les légumes (tomates et choux) de cinq sites principaux approvisionnant la ville de Bukavu en légumes. Une méthode analytique basée sur la HPLC-UV, développée par le Comité du Codex sur les résidus de pesticides, a été utilisée pour l'analyse des résidus de mancozèbe dans les échantillons de légumes (tomates et choux) prélevés dans la région de Bukavu en RDC. L'analyse en laboratoire a montré une limite de détection de 0,01 mg/kg, les taux de récupération se situant entre 73,5 et 82,1 % pour les choux et entre 64,0 et 66,9 % pour les tomates. La concentration des résidus exprimés en mancozèbe (le facteur de conversion pour le dérivé du mancozèbe = 1,13) dans les tomates variait (en mg/kg) d'aucune valeur détectable (ND) à 1,33 pour Kamanyola, ND à 1,87 pour Nyangezi, 1,44 à 3,99 pour Katana, 1,54 à 4,06 pour Miti et ND à 4,65 pour les échantillons de Mudaka. Les valeurs moyennes ± SD (écart-type) en mg/ kg pour les cinq sites d'étude étaient respectivement de 0,89 ± 0,35, 1,31 ± 0,44, 2,48 ± 1,02, 2,71 ± 0,82 et 3,25 ± 1,25.
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