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Au Manden, le champ historique se recompose à la faveur d'un processus de prolifération de l'écriture et de vulgarisation de la culture. La tradition orale, suite à ses échecs, a largement été recadrée par les autres sources historiques; elle reste cependant toujours appréciée pour sa capacité à mobiliser, à animer et à servir comme source à la reconstitution du passé. Ses détenteurs, les Nyamakala, vulgairement appelés griots, jouent un rôle important dans le développement et dans la société mandenka tout court, où les pratiques du mariage et de la parenté ont beaucoup évolué à travers…mehr

Produktbeschreibung
Au Manden, le champ historique se recompose à la faveur d'un processus de prolifération de l'écriture et de vulgarisation de la culture. La tradition orale, suite à ses échecs, a largement été recadrée par les autres sources historiques; elle reste cependant toujours appréciée pour sa capacité à mobiliser, à animer et à servir comme source à la reconstitution du passé. Ses détenteurs, les Nyamakala, vulgairement appelés griots, jouent un rôle important dans le développement et dans la société mandenka tout court, où les pratiques du mariage et de la parenté ont beaucoup évolué à travers l'histoire. L'analyse ici, porte sur deux périodes cruciales de l'histoire du Mali, à savoir, la situation politique du Manden au moment de la dislocation de l'empire du Mali et au moment de la décolonisation où un certain Fily Dabo Sisoko, homme de culture et figure controversée de l'histoire du Mali, avait choisi la continuité.
Autorenporträt
Seydou Camara est né en 1946 à Bankumana. Chercheur à l¿Institut des Sciences Humaines, Directeur de recherche et chef du Département d¿Histoire-Archéologie. Parallèlement il enseigne à la faculté d¿Histoire- Archéologie de l¿Université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako. Il a participé à plusieurs publications sur l¿histoire du Manden.