La participation politique des minoritaires soulève des questions quant aux modes d appartenance qu'ils privilégient et aux possibilités de voir une conscience collective minoritaire prendre forme. Révélant ainsi la construction d identités dépassant les frontières ethniques inhérentes à chaque groupe. Il y a donc lieu de se demander si les discours de ces associations, représentantes de groupes minoritaires, peuvent porter le changement social et participer à la redéfinition de rapports sociaux mieux adaptés au respect du pluralisme ethnique qui caractérise la société québécoise contemporaine. Ce livre, issue d'une thèse doctorat, analyse les représentations sociales énoncées dans les mémoires déposés par les associations de groupes ethniques minoritaires en commissions parlementaires au Québec entre 1974 et 2000. Les résultats obtenus montrent l absence de régularités synchroniques et diachroniques entre les positions énoncées. Des mécanismes d identification extra communautaire sont aussi à l uvre. Évoquant, cette fois, une reformulation du vivre-ensemble et une rencontre d appartenances individuelles et collectives.