Ce roman autobiographique retrace l'itinéraire atypique de l'auteur, jalonné d'obstacles, révélé à travers des paroles prémonitoires. - Dès l'enfance, il avait été meurtri par les épidémies qui endeuillaient le village avec pour conséquences : physionomie émaciée et répulsive, jambes faibles et frileuses et retard sérieux de croissance ; d'où le sobriquet petit Mamadou (Mamadouwel) qui lui colle à la peau. Il avait même été donné pour mort plusieurs fois à cause de son état de santé en perpétuel dégradation. - A l'âge adulte, les étapes ont été franchies à Mopti, Bamako et Rouen pour passer les épreuves du diplôme d'études fondamentales, les études secondaires et supérieures et les études universitaires. Chaque étape connait ses obstacles et les récits sont poignants, pathétiques et souvent difficiles à supporter. - A la retraite à 65 ans, il coule de beaux jours entre la maison familiale, le champ et la mosquée. La leçon à retenir est la résilience face aux épreuves de la vie. Un enfant maladif sans espoir de survie, donné pour mort à plusieurs reprises par son entourage, a pu résister pour devenir à 64 ans, le patriarche et doyen d'âge de sa famille.