Plus de 40 ans d'errance médicale sans suite probante. Entre les tâtonnements de Laquintinie clinique de Douala, au Cameroun, l'apparition de mon ulcère à Lomé hôpital, au Togo et le diagnostic formel par l'électrophorèse à Noisiel, en France, j'endurais 40 ans de souffrances physique et psychique. 40 ans de gérisseurs et de soignants. Mais la guérison contre la drépanocytose ne venait pas.Récit d'une vie à travers une existence assujettie au cycle médical officiel d'allopathie. Mon corps receptacle des douleurs me disait que j'étais une belle âme. Innocente à la naissance, je venais au monde pour ensuite être bafouée. Humiliée à cause de mon handicap, stigmatisée par la drépanocytose que je portais. Mon corps supplicié, mon âme résistait. Contre la fréquence des crises vaso-occulives, les medécins intervenants se bornaient à calmer mes douleurs sans voir l'autre côté de l'iceberg. C'es-à-dire, les causes profondes de mes insuffisances respiratoires. Je forçais les remèdes alternatifs et parvenais à arrêter la fréquence de mes crises hématologiques. Maintenant, j'ose pouvoir augmenter mon espérance de vie.