Le droit à la planification familiale est un droit fondamental qui devrait être assuré pour chaque individu et chaque couple afin de garantir le bien-être de la mère et de l enfant. Malheureusement, 137 millions de femmes dans le monde désirent réguler leurs naissances mais n utilisent aucune méthode de contraception et 46% des femmes vivant en Afrique au sud du Sahara ont un BNSPF. Cette triste réalité ne fait pas exception au Burundi, un pays frappé par une extrême pauvreté et une forte pression démographique. Bien que depuis 1983 le Gouvernement ait pris un certain nombre de mesures dont la gratuité des méthodes de PF qui visaient à augmenter la prévalence contraceptive, en 2002, une femme sur trois avait un BNSPF. Il en résulte une précarité de la santé de la mère et de l enfant s illustrant par 8 décès maternelles chaque jour et une mortalité infantile qui s élève à 103 0/00. C est dans ce cadre que nous nous sommes proposé de réaliser cette étude qui vise à élucider la relation qui existe entre la pauvreté et la prévalence des besoins non satisfaits en matière de planification familiale chez les femmes en union au Burundi.