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Au Cameroun, la prévalence du mauvais état de santé auto-déclaré est relativement élevée. La santé perçue est un indicateur de prédiction de la morbidité et de la mortalité au sein d'une population donnée. Malgré la pertinence de la santé perçue pour les interventions de santé publique, les déterminants de l'état de santé auto-déclaré sont très peu connus, surtout dans le contexte des pays en développement. Cette étude analyse les facteurs associés à la santé perçue au Cameroun, avec une stratification selon le niveau de vie et le sexe. Le modèle Pathway de la Commission des déterminants…mehr

Produktbeschreibung
Au Cameroun, la prévalence du mauvais état de santé auto-déclaré est relativement élevée. La santé perçue est un indicateur de prédiction de la morbidité et de la mortalité au sein d'une population donnée. Malgré la pertinence de la santé perçue pour les interventions de santé publique, les déterminants de l'état de santé auto-déclaré sont très peu connus, surtout dans le contexte des pays en développement. Cette étude analyse les facteurs associés à la santé perçue au Cameroun, avec une stratification selon le niveau de vie et le sexe. Le modèle Pathway de la Commission des déterminants sociaux de la santé de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sert de cadre organisateur de ce travail. L'étude montre qu'en fonction du niveau de vie et du sexe, les variables du mode de vie (l'appartenance à une association, la consommation d'alcool), les variables démographiques (l'âge, le statut matrimonial, le statut migratoire interne, le lien de parenté avec le chef de ménage), des variables économiques (l'activité économique) et les variables socioculturelles (le milieu de résidence, le niveau d'instruction) peuvent déterminer l'auto-déclaration d'un mauvais état de santé.
Autorenporträt
Ingénieur Statisticien-Évaluateur et titulaire d'un Master en Population et Santé, Nino A. NDJONDO SANDJO s'intéresse aux déterminants sociaux de la santé et aux inégalités sociales de santé dans le contexte des pays en développement. Actuellement, il est candidat au PhD en Santé Publique (Promotion de la Santé) à l'Université de Montréal (Canada).