Cette thèse est une interrogation sur le statu quo qui prévaut dans la disposition légale des principales peines, en se concentrant exclusivement sur l'analyse de la peine privative de liberté. Partant d'un examen historique de l'institution de l'emprisonnement, elle analyse la théorie de la punition, dans le but avoué de répondre à la question de savoir laquelle des hypothèses théoriques peut (éventuellement) être utilisée pour concevoir l'application d'une peine d'emprisonnement. L'ouvrage analyse ensuite le problème de la prison, en dénonçant la désillusion que représente la consécration de l'institut dans le droit pénal actuel, en disséquant l'inopportunité de son application et en terminant par une proposition de solution au problème posé, telle une équation juridico-humaniste.