Le Ghana a introduit un régime national d'assurance maladie en réponse aux problèmes d'accès financier posés par le système "cash and carry". En dépit des succès enregistrés, le système a rencontré des difficultés et le gouvernement s'est engagé à revoir sa politique pour y remédier. Cette étude a donc été réalisée afin de recueillir des données sur ces questions pour étayer l'examen de la politique. L'étude a confirmé le retard dans l'émission des cartes d'identité et le remboursement différé du prestataire. Elle a également confirmé la faible couverture des indigents, l'inégalité des cotisations dans les régimes urbains et la faible performance des régimes dans les zones rurales. Les régimes génèrent 8 à 16 % de leurs flux en interne, tandis que leurs dépenses administratives représentent entre 3 et 20 % de leurs revenus totaux, la charge la plus lourde pesant sur les régimes de district. Les dépenses totales ont dépassé les revenus dans les six régimes. La décentralisation a eu une influence positive et négative sur les performances du régime. Les régimes offrent la possibilité de protéger les personnes inscrites contre des dépenses catastrophiques, mais pourraient être confrontés à des problèmes de durabilité en l'absence de fonds fiscaux.