L'objectif principal de cette thèse est de quantifier les performances énergétique, thermique et hydrodynamique d'une cellule ohmique à jet innovante. Au niveau énergétique, nous avons proposé un modèle, prédisant le temps non-conduit à imposer pour parvenir à dissiper la puissance thermique requise tout en conservant des rendements énergétiques élevés. Au niveau hydrodynamique, nous avons mis en évidence des écoulements secondaires dans le réceptacle de la cellule à jet. Deux modèles, constitués d'assemblage de RPA, ont été proposés pour décrire les DTS obtenues pour certains cas limites. Au niveau thermique, un modèle a été développé puis validé, avec des mesures infrarouges, pour prédire la température le long du jet. Une nouvelle géométrie de cellule à jet avec un capteur radar a été brevetée pour permettre une régulation plus aisée du nouveau procédé. Finalement, des essais avec des fluides modèles encrassants ont montré que le dépôt protéique est essentiellement localisé sur l'électrode de masse et qu'il n'a pas d'influence sur les performances hydraulique, thermique ou énergétique du procédé.