16,00 €
inkl. MwSt.
Versandkostenfrei*
Versandfertig in 1-2 Wochen
payback
0 °P sammeln
  • Broschiertes Buch

On aurait de la peine à trouver, dans toute l¿histoire de France, un événement dont les causes soient moins connues et dont le caractère soit plus diversement apprécié que la condamnation des Templiers sous Philippe le Bel. Les chevaliers du Temple étaient-ils coupables? Quels motifs ont pu pousser le roi de France à provoquer leur destruction? Quelles raisons ont pu déterminer le Saint-Siège à prononcer leur abolition? Les trois études rassemblées dans cet ouvrage éclairent considérablement le débat en le resituant dans le contexte plus large d¿un affrontement de l¿Église catholique et d¿une…mehr

Produktbeschreibung
On aurait de la peine à trouver, dans toute l¿histoire de France, un événement dont les causes soient moins connues et dont le caractère soit plus diversement apprécié que la condamnation des Templiers sous Philippe le Bel. Les chevaliers du Temple étaient-ils coupables? Quels motifs ont pu pousser le roi de France à provoquer leur destruction? Quelles raisons ont pu déterminer le Saint-Siège à prononcer leur abolition? Les trois études rassemblées dans cet ouvrage éclairent considérablement le débat en le resituant dans le contexte plus large d¿un affrontement de l¿Église catholique et d¿une royauté française qui vise l¿empire universel. À l¿aide de documents inédits, ou interprétés autrement qüon ne l¿a fait jusqüà ce jour, Émile Boutaric retrace l¿histoire des rapports de Philippe le Bel avec Clément V au sujet des Templiers. Ernest Renan, dans deux études capitales, dresse le portrait de deux des acteurs principaux du drame: celui de l¿idéologue «laïc» Pierre Du Bois (avocat de Coutances) et celui du ministre-homme de main, garde du sceau royal: Guillaume de Nogaret, que Dante surnomma, à cause de l¿expédition d¿Anagni, le nouveau Pilate (Il nuovo Pilato si crudele).
Autorenporträt
Edgard Boutaric, né le 9 septembre 1829 à Châteaudun1 et mort le 17 décembre 1877 à Paris2, est un historien français. Fils d'un professeur d'université, Edgard Boutaric intègre l'École des chartes où il obtient le diplôme d'archiviste paléographe (1849). Un temps élève de l'École d'administration créée en 18483, et où les chartistes devaient compléter leur formation, il entre alors aux Archives nationales (1852), où il devient sous-chef de section (1866) et finalement chef de la section administrative et judiciaire. Il y rédige le premier volume de l'inventaire des Actes du parlement de Paris (1254-1299) (1863). Ce bon connaisseur des institutions et des archives qu'elles produisent s'illustre en 1856 en remportant le concours annuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres dont le sujet était « La France sous Philippe Le Bel ». Il publie ainsi plusieurs volumes consacrés à l'histoire des institutions médiévales du royaume de France, notamment Les Origines de la féodalités, Institutions militaires de la France avant la création des armées permanentes et, en 1873, un Saint Louis et Alphonse de Poitiers - qui lui vaut le prix Gobert - où il montre comment Alphonse acclimate partiellement les nouvelles institutions créées par son frère en les mêlant aux coutumes méridionales. Il s'aventure dans la période moderne en éditant la Correspondance secrète de Louis XV sur les Affaires étrangères, conservée dans son dépôt. Également auteur d'un Examen des sources du Speculum historiale de Vincent de Beauvais, Boutaric devient professeur d'histoire des institutions et d'archivistique médiévales à l'École des chartes en 1869. Il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1876.