L'ouragan Katrina, décrit comme la pire catastrophe jamais survenue aux États-Unis au milieu des années 2000, a provoqué la rupture de plusieurs digues à la Nouvelle-Orléans et inondé plus de 80 % de la ville. L'évacuation avant et après la tempête a entraîné le déplacement de plus de 780 000 personnes en Louisiane, la destruction d'environ 200 000 logements et la mort de plus de 1 600 personnes dans la seule région de la Nouvelle-Orléans. Il a été démontré que le stress et l'adaptation ont une relation inverse, mais cette relation n'a pas été trouvée chez les survivants de l'ouragan Katrina trois, six et dix mois après l'ouragan. Le rétablissement des personnes interrogées n'était pas conforme aux modèles de rétablissement existants. Alors que la littérature sur les catastrophes reconnaît les défis associés aux pertes graves, ces études de cas ont montré que les personnes déterminées à reconstruire leur communauté ont reconfiguré leurs relations autour d'un sentiment commun. Un fort sentiment d'appartenance et d'attachement à un lieu semble modifier la manière dont les personnes ont fait face à un environnement post-catastrophe caractérisé par de multiples facteurs de stress successifs. Ce nouveau facteur devrait être utile aux professionnels de la santé publique et aux gestionnaires de catastrophes, d'autant plus que les catastrophes semblent se multiplier au fil des ans.