Pour la première fois, les élections ont été celles de tous les enjeux étant donné que tout le peuple s'attendait à un changement politique profond. Les populations ont redoublé en quelque sorte leur vigilance pour ne pas se faire «voler» le pouvoir d'expression. De ce fait l'intérêt à une information crédible, mieux, de qualité irréprochable était très prononcé. Dans le chef des acteurs de médias, il fallait renforcer davantage leur responsabilité sociale, éthique et professionnelle pour pouvoir fournir les «bonnes» informations utiles à l'exercice du devoir et droit civique. Tandis que dans les médias traditionnels les nouvelles relayaient les discours de campagne de certains candidats aux élections, les médias sociaux eux faisaient circuler à temps réel de nouvelles à chaud et des informations supplémentaires des candidats, leurs déplacements, leurs projets de société, leurs perceptions des autres candidats, leurs antécédents, bref les moindres informations qui nécessitaient la conviction d'un électeur pour donner sa voix et cela sous le principe maitre des médias sociaux : la co-production de nouvelles. Ces médias ont bouleversé le consensus «émetteur-récepteur».