Faut-il oeuvrer pour maîtriser la technologie et en faire l'objectif ultime ? Ou faut-il au contraire viser la compétitivité ? Si l'expérience algérienne a échoué, c'est probablement à cause de l'objectif, qui était mal identifié. En effet la technologie est un monde en perpétuel mouvement. Vouloir saisir l'insaisissable, est en soi,une chose dont il est difficile, de s'assurer sa réalisation. Le monde que nous vivons aujourd'hui, montre que la technologie progresse, se transforme, évolue et migre constamment sans que personne ne puisse prévoir avec exactitude ce comportement. Les pays émergents ont eu pour objectif principal l'amélioration de leur compétitivité afin de gagner des parts de marché dans le monde et de s'assurer un rôle dans la division internationale du travail. L'atteinte de cet objectif devait passer par l'acquisition et la maîtrise de la technologie. Cependant cet objectif ne pouvait pas exister en soi dans l'absolu. L'entreprise n'était pas jugée sur le degré de maîtrise technologique, mais sur sa capacité à gagner et à garder des parts de marché, à la fois au niveau national et international.