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Pour les besoins des écosystèmes aquatiques, la qualité de l'eau doit être bonne et les risques environnementaux et sanitaires apparaissent lorsque les eaux sont polluées et deviennent impropres à l'utilisation. Or, la pollution des eaux au Tchad est due à des activités humaines (déchets domestiques, industriels et agricoles), mais aussi à une cause naturelle (composition géologique des sols, déjections animales). Cette pollution entraîne à long et à court terme de graves problèmes pour l'écosystème. Les risques et les symptômes à long terme dépendent de la dose et de la durée d'exposition.…mehr

Produktbeschreibung
Pour les besoins des écosystèmes aquatiques, la qualité de l'eau doit être bonne et les risques environnementaux et sanitaires apparaissent lorsque les eaux sont polluées et deviennent impropres à l'utilisation. Or, la pollution des eaux au Tchad est due à des activités humaines (déchets domestiques, industriels et agricoles), mais aussi à une cause naturelle (composition géologique des sols, déjections animales). Cette pollution entraîne à long et à court terme de graves problèmes pour l'écosystème. Les risques et les symptômes à long terme dépendent de la dose et de la durée d'exposition. Les maladies développées ont souvent une origine chimique : saturnisme lié au plomb, arsenic, mercure, chrome, nitrate, cancers liés aux hydrocarbures... présents dans l'eau. Les principaux risques sanitaires à court terme liés à l'eau au Tchad sont généralement infectieux. Ils proviennent de la présence de micro-organismes. Les effets sont généralement bénins (troubles digestifs, mycoses) mais peuvent être plus importants (hépatites, leptospirose, typhoïde, choléra, légionellose...). Les diverses formes de pollution, pollution industrielle, pollution agricole, ordures, matières fécales, déchets biomédicaux, activités humaines sont à l'origine de ces problèmes, sans pour autant forger l'inefficacité des politiques gouvernementales.
Autorenporträt
Né à Sarh (Tchad) en 1988, Allaramadji B. Bantin a fait ses études à l'université Adam Barka d'Abéché (Tchad), puis à l'université de Bangui (République centrafricaine). Il poursuit actuellement son doctorat à l'Université de Wuhan (Chine) en hydrologie et ressources en eau. Il est l'auteur de plusieurs articles publiés dans des revues scientifiques.