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Au cours de la dernière décennie, la sensibilité des bactéries aux antibiotiques conventionnels a considérablement diminué et nous assistons à l'émergence de microbes multirésistants en médecine humaine et équine. Les peptides antimicrobiens (PAMs) sont de petites molécules qui participent à la réponse immunitaire innée chez l ensemble des organismes vivants. Ils ont montré un grand intérêt en tant que nouvelle classe d agents antimicrobiens aux cotés des antibiotiques pour bon nombre de raisons. En effet, ils sont reconnus pour avoir un mode d'action rapide et bactéricide, un large spectre…mehr

Produktbeschreibung
Au cours de la dernière décennie, la sensibilité des bactéries aux antibiotiques conventionnels a considérablement diminué et nous assistons à l'émergence de microbes multirésistants en médecine humaine et équine. Les peptides antimicrobiens (PAMs) sont de petites molécules qui participent à la réponse immunitaire innée chez l ensemble des organismes vivants. Ils ont montré un grand intérêt en tant que nouvelle classe d agents antimicrobiens aux cotés des antibiotiques pour bon nombre de raisons. En effet, ils sont reconnus pour avoir un mode d'action rapide et bactéricide, un large spectre d'action et un faible risque de sélection de résistance. Dans ce travail, le potentiel thérapeutique de PAMs équins a été évalué contre la rhodococcose, une cause majeure de mortalité chez les poulains. Le peptide le plus prometteur, eCATH1, a montré une activité antibactérienne à de faibles concentrations contre Rhodococcus equi ainsi que les pathogènes associés. En outre, le peptide s'est avéré efficace contre le pathogène intramacrophage in vitro ainsi que dans un modèle souris de l'infection sans induire de toxicité et a présenté une interaction positive avec la rifampicine.
Autorenporträt
Docteur en Aspects Moléculaires et Cellulaires de la Biologie (Université de Caen Basse-Normandie et Christian-Albrechts Universität zu Kiel). Elle est titulaire d'un Master Biologie Santé, spécialité Microbiologie. L'auteur travaille actuellement sur la lutte biologique contre Legionella à l'Université de Poitiers.