L exercice du pouvoir en Afrique subsaharienne postcoloniale en général et au Congo en particulier provoque de désarroi de l homme menacé par différents mécanismes ou systèmes sociopolitiques mis en place au bénéfice de quelques-uns, pour qui la légitimité du pouvoir est fondée sur leurs seuls intérêts. Loin d être un pouvoir créateur et organisateur au service de la communauté nationale, il dérive vers la mort de celle-ci. Il s exerce au quotidien et à tous les niveaux comme une implacable fatalité des hommes pesant les uns sur les autres. Dans la plupart de cas, il s éloigne de la vocation qui le fonde. Afin d en évacuer les délires, il s avère incontournable de trouver de nouveaux systèmes, des nouvelles modalités d exercice du pouvoir qui feraient de celui-ci un service plutôt qu un privilège. D où un nouveau type contrat entre le pouvoir et la société devrait être recherché en profondeur. La démocratisation est un pas mais s imposent tout autant d autres valeurs véhiculées par la tradition judéo-chrétienne et ecclésiastique.