Au Mali, malgré des avancées considérables, le taux de prévalence contraceptive reste l'un des plus faibles au monde. Cette faible prévalence contraceptive contribue fortement à la mortalité maternelle et infantile, qui sont parmi les plus élevés du continent.Le but de cette étude était d'évaluer les connaissances, les attitudes et pratiques des membres du Comité des Femmes Utilisatrices (CFU) des services du CSCOM de Doumanzana, dans le District de Bamako sur la Planification Familiale. L'étude s'est déroulée du 1er novembre 2020 au 31 décembre 2020 auprès d'un échantillon de 60 femmes. Les résultats montrent une excellente connaissance des femmes sur les méthodes contraceptives. L'étude met toutefois en exergue une faible connaissance sur les méthodes d'urgences et les méthodes naturelles. Les injectables (96,7%), les implants (95%) et les méthodes orales (88,3%) sont les méthodes les plus connues. Bien que les connaissances étaient élevées, l'utilisation contraceptive reste relativement faible avec seulement 45% d'utilisatrices. Ces résultats sont toutefois encourageant en comparaison avec la moyenne nationale qui n'est que de 16%.