Depuis la fin du XXème siècle, les notions d'écoles et de courants littéraires et de pensée n'ont plus eu droit de cité. Des textes des auteurs ne se greffent plus sur des canons spécifiques, ne suivent plus une orientation particulière, n'ont plus une vision particulière du monde à véhiculer. Des initiatives ici et là n'ont pas fait tache d'huile, peut-être à cause du manque de la scientificité du fait littéraire et de l'épistémologiedes théories littéraires, artistiques et philosophiques. Qu'est-ce qui ne va pas? La littérature, l'art et la philosophie ont-ils changé de sens? (...) C'est au bout de ce constat et dans ce train d'interrogations que naît le makepisme, non comme une réaction stérile, mais comme la coïncidence de l'apparition de son concepteur dans le monde des lettres, de l'art et de la pensée avec ce siècle qui donne plus de tournis aiguisant paradoxalement le génie créateur.