Cette thèse aborde le problème de l'érosion des sols, posé dans les hautes terres de Lubero en R.D.C. Ce phénomène dépend des facteurs relevant du milieu physique et de la société et se trouve, par ce fait, à l'interface nature-société. Combinées, ces variables provoquent diverses conséquences dans le milieu physique et la société : dégradation de la végétation, baisse de la fertilité des terres, érosion des sols, violation des aires protégées, pénurie des terres et conflits fonciers. L'arrêt de l'érosion des sols nécessite l'aménagement des terrasses et des haies anti-érosives, la pratique de l'agroforesterie, l'application des méthodes de conservation du sol, le reboisement et un certain degré de mécanisation de l'agriculture. L'exécution de ces travaux exige au préalable la sensibilisation des acteurs et la réforme foncière. Elle s'accompagne de l'émigration de la population, du planning familial et de la diversification des activités autres que l'agriculture. Ainsi, les problèmes posés par la dégradation de l'environnement et les solutions proposées pour les résoudre montrent qu'il y a un rapport étroit entre l'homme et la nature en matière d'aménagement du territoire.