L'infection postopératoire sur PTH est un drame pour le patient et pour le chirurgien. Son incidence reste évaluée à environ 1 % dans les plus grandes séries de la littérature. C'est une complication grave sur le plan fonctionnel et pouvant engager le pronostic vital du patient. Le traitement reste complexe, mal codifié, vu l'hétérogénéité des patients et l'absence d'étude randomisée. Nous avons mené une étude rétrospective intéressant 35 patients traités et suivis pour des infections sur prothèse totale de hanche au centre hospitalo-universitaire "Sahloul" de Sousse, sur une période de 13 ans (entre 2001 et2013). Ces patients ont été revus afin d'apprécier les résultats fonctionnels, anatomiques et biologiques.