Plus qu'une simple autobiographie, l'ouvrage d'Eugène DIOMI NDONGALA est un combat pour la justice et la liberté, un combat pour le triomphe de la vérité, son combat pour la vie; et particulièrement pour la renaissance des droits qui doivent lui être reconnus, à l'instar de tout congolais, du seul fait de sa condition d'homme, mais aussi en tant qu'acteur politique. Véritable réquisitoire contre le régime Kabila qui « gouvernait par défi », l'auteur ne laisse rien aux soins du hasard. A travers son récit, tel un pamphlet, il dénonce un régime politique exécrable caractérisé par des antivaleurs, notamment l'instrumentalisation de la justice à des fins politiques, une répression à outrance des voix discordantes et une gestion économique calamiteuse. Toute la situation du pays y est globalement passé au peigne fin, le contexte l'y obligeant. Sa critique est parfois trop sévère, mais je comprends sa frustration.