Prix, marges et accumulation, une théorie dynamique de la concurrence
Pourquoi la concurrence ne fait pas baisser les marges de profit
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L'ouvrage propose de reconsidérer les effets de la concurrence sur les prix et les marges de profit, dans une perspective postkeynésienne. La première partie retrace les étapes historiques qui ont amené les postkeynésiens à construire puis abandonner la théorie de la concurrence imparfaite, pour converger vers une théorie qui place les prix et les marges de profit au centre d'une double exigence de croissance des ventes et d'autofinancement de l'investissement. Revenant dans une deuxième partie sur le déploiement des politiques de la concurrence au 20ème siècle, l'ouvrage jette un...
L'ouvrage propose de reconsidérer les effets de la concurrence sur les prix et les marges de profit, dans une perspective postkeynésienne. La première partie retrace les étapes historiques qui ont amené les postkeynésiens à construire puis abandonner la théorie de la concurrence imparfaite, pour converger vers une théorie qui place les prix et les marges de profit au centre d'une double exigence de croissance des ventes et d'autofinancement de l'investissement. Revenant dans une deuxième partie sur le déploiement des politiques de la concurrence au 20ème siècle, l'ouvrage jette un regard renouvelé sur la résistance des taux de profit des économies, en montrant comment les entreprises peuvent donner l'apparence de se faire concurrence par les prix sans modifier leurs marges de profit : en reportant la contrainte concurrentielle sur d'autres acteurs (sous-traitants, fournisseurs, salariés et consommateurs). L'ouvrage montre ainsi que la concurrence n'aboutit pas à une baisse des marges de profit, mais plutôt à une hausse des disparités salariales ou encore une baisse généralisée de la qualité des produits.
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