Les violences sexuelles faites aux femmes est l'un des fléaux macabres dans les milieux affectés par les guerres à répétition, dites de libération à l'Est de la RD Congo en général et en Territoire de Mwenga en particulier. Selon les estimations, 70% des victimes des violences sexuelles étaient des femmes. Les femmes, une fois violées, ont du mal à rester dans leur milieu de vie car traumatisées, affectées par des maladies sexuellement transmissibles, abandonnées ou tout simplement refoulées par leurs époux qui craignent d'être infectés par des maladies6. En fait, ces femmes se retrouvent isolées et n'accèdent plus à leurs champs de cultures afin de subvenir à certains de leurs besoins. Les efforts fournis par des structures, entre autre ARSF contribueraient non pas seulement à l'implication de tout le monde mais aussi et surtout à la réintégration des victimes dans la communauté. Après l'écoute, la consulting, les soins médicaux, il est nécessaire que ces dernières trouvent comment elles peuvent vivre ou comment elles peuvent être indépendante. Donc, il faut à tout pris une réinsertion économique de ces victimes.