Après avoir traité la question des exportations des pays insulaires isolés tels que Madagascar, par la situation atypique du Burundi, l'auteur a voulu dans cet ouvrage auditer le cas d'un pays enclavé. Les exportations des produits agricoles transformés devraient être la source d'enrichissement durable de l'Afrique. Mais l'accès aux marchés reste encore compliqué. Malgré le fait que diverses études concordantes s'accordent que l'Afrique pollue moins, que le vieux continent a plus de "produits bio" que le reste du monde, et que les résidus de pesticides y sont moins nocifs, les pays développés ont élaboré et fait accepter des règles draconiennes d'accès à leurs marchés. Les pays africains pauvres n'ont pas les capacités et les ressources pour se conformer à ces exigences de qualité. Les exportations de café, de thé et d'autres produits agricoles africains de qualité supérieure sont donc aux prises à des injustices légitimées sous le vocable intelligent d'OTC (Obstacles Techniques au Commerce). L'Audit opérationnel de la problématique des exportations agricoles et industrielles en provenance des pays africains montre l'importance de l'appropriation d'un nouveau concept réaliste.