Ce travail propose d'abord, sur la base d'une étude statistique, un état des lieux des réservoirs enterrés (souterrains) dans la zone d'étude retenue à partir d'une enquête. Il ressort de celui-ci qu'un nombre significatif des ménages possédant ces réservoirs (46%) redoutent une contamination possible de l'eau stockée, et aussi 88% de ménages l'utilisent comme eau domestique pour les travaux ménagers. Les analyses physico-chimiques des échantillons des eaux prélevées dans 27 sites retenus révèlent une variation très significative des paramètres globaux de la qualité des eaux. Ils ont permis de confirmer les soupçons, mettant ainsi en évidence les échanges effectués entre le milieu environnant (pollué et agressif) et les eaux potables contenues dans les réservoirs enterrés. Ainsi, dans 80,7% des réservoirs identifiés, les échantillons des eaux analysées présentent des pourcentages en éléments polluants notoires. Ceci traduit la forte minéralisation desdites eaux. La pollution minérale parait donc évidente. Grâce à une modélisation mathématique en dimension 1, et avec un schéma numérique en volume fini, les tests des simulations ont pu également mettre en évidence cette pollution.