Dans le cadre de la mise au point de nouveaux insecticides biotechnologiques élargissant la gamme d'alternatives écologiques dans la lutte biologique contre les insectes ravageurs de la végétation et ceux vecteurs de maladies, nous avons cherché à développer des bioinsecticides à base de la bactérie Photorhabdus temperata. Ainsi, nous avons montré l'existence de l'état viable non cultivable (VNC) et du polymorphisme de forme (Vsm) pouvant accabler la production du bioinsecticide. Nous les avons surmonté en identifiant leur origine. Particulièrement, l'état VNC chez P. temperata est dû aussi bien à l'accumulation du H2O2 intracellulaire qu'au mécanisme de perception du quorum (QS). Puis, nous avons optimisé en erlenmeyer et en fermenteur les milieux et les conditions de culture en maîtrisant ainsi l'implication du stress osmotique et du métabolisme oxydatif dans la production de bioinsecticides et dans sa toxicité qui ont pu être largement améliorées lors d'une production économique.