L'allergie respiratoire est en augmentation dans le monde. Les pneumallergènes incriminés sont multiples et variables en fonction du pays et de la région. Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 105 patients consultant pour une allergie respiratoire, ayant eu des prick-tests dans le nord-ouest tunisien. L'âge moyen de nos patients était de 28 ans. Le sexe ratio était de 0,8. L'allergie respiratoire était à type d'asthme chez 88,5% des patients et de rhinite chez 74,3%. Les pricks tests ont montré une sensibilisation chez 58% des patients. Ils étaient sensibilisés aux acariens dans 78,7% des cas, aux pollens dans 26,2% des cas, aux phanères de chat dans 8,2% des cas, aux phanères de chien dans 6,5% des cas, à Alternaria dans 8,2% des cas et aux blattes dans 1,6 % des cas. Nous n'avons pas trouvé de relation statistiquement significative entre l'allergène en cause et la sévérité de l'asthme. La sensibilisation au chat et aux blattes était significativement liée à la sévérité de la rhinite. Les allergènes les plus incriminés dans l'allergie respiratoire sont les acariens suivis par les pollens. La prise en charge optimisée impose une intervention environnementale.