Au terme de notre travail, nous avons abouti aux résultats suivants : la fréquence du cancer du sein était plus élevée en 2016 (56%) ; le cancer du sein était le plus fréquent de tous les cancers gynécologiques durant ces années d'étude (41,7%) ; l'âge moyen de nos patientes était de 46,1 ans. La majorité des patientes avaient leur ménarche avant 14 ans (44%), une première grossesse précoce (76% avant 26 ans) et une parité élevée (64% des multipares et grandes multipares). La majorité des tumeurs étaient des carcinomes canalaires infiltrants (72%) avec un grade histopronostique élevé (SBR I et II : 60%). La chirurgie constituait le mode thérapeutique le plus utilisé, elle était isolée dans 24% des cas et associée à la chimiothérapie dans 32%. Conclusion : le cancer du sein reste une pathologie redoutable vu son âge de survenue chez la femme adulte en pleine activité génitale. D'où la nécessité, dans notre milieu, d'une politique nationale de dépistage précoce pour lutter contre le fléau.