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Ce travail a consisté à évaluer le pouvoir protecteur de composés soufrés de l'ail vis-à-vis de la génotoxicité de différents mutagènes dans un modèle cellulaire humain: les cellules HepG2. La cytotoxicité et la génotoxicité des molécules soufrés ont été mesurées par le test du rouge neutre et le test des comètes. Le sulfure de diallyle (DAS), le disulfure de diallyle (DADS), le thiosulfinate de diallyle (DADSO), la S-allyl cystéine (SAC) et l'allyl mercaptan (AM) ne sont ni cytotoxiques, ni génotoxiques pour les cellules HepG2. Les études d'antigénotoxicité montrent que le co- ou…mehr

Produktbeschreibung
Ce travail a consisté à évaluer le pouvoir protecteur de composés soufrés de l'ail vis-à-vis de la génotoxicité de différents mutagènes dans un modèle cellulaire humain: les cellules HepG2. La cytotoxicité et la génotoxicité des molécules soufrés ont été mesurées par le test du rouge neutre et le test des comètes. Le sulfure de diallyle (DAS), le disulfure de diallyle (DADS), le thiosulfinate de diallyle (DADSO), la S-allyl cystéine (SAC) et l'allyl mercaptan (AM) ne sont ni cytotoxiques, ni génotoxiques pour les cellules HepG2. Les études d'antigénotoxicité montrent que le co- ou pré-traitement des cellules par les composés soufrés inhibent la génotoxicité de mutagènes directs (peroxyde d'hydrogène, 4 nitroquinoline-N-oxyde, méthylméthane sulfonate) et de mutagènes indirects (aflatoxine B1, benzo(a)pyrène, diméthylnitrosamine). Les composés soufrés exerceraient leur effet protecteur soit par piégeage des métabolites réactifs ultimes, soit par modulation des enzymes impliquées dans l'activation et/ou la détoxication des mutagènes indirects. Cette étude démontre que les composés soufrés de l'ail peuvent inhiber la phase d'initiation de la cancérogenèse via différents mécanismes.
Autorenporträt
Christine Belloir, ingénieur CNAM en biochimie et technologie des industries agro-alimentaires, études de biochimie au lycée Louise Michel de Grenoble, recrutée en 1993 à l''INRA, a suivi les cours du soir au CNAM de Dijon. Jusqu''à 2005, travaux de recherche en toxicologie alimentaire puis réorientation thématique vers l''olfaction et la gustation.