La richesse culturelle de l'Équateur est peu connue de ses propres habitants, et la gastronomie locale a adopté des coutumes étrangères. C'est le cas de la pachamanka, une technique de cuisson andine ancestrale, tombée en désuétude, représentant une perte d'identité culturelle Otavalan et de sa valeur nutritionnelle, qui n'a pas été explorée. Ce plat traditionnel a été élaboré sous l'oeil attentif du musée d'Otavalango, dans la province d'Imbabura.Les résultats soulignent qu'une portion normale de pachamanka fournit 25,5 % des besoins énergétiques quotidiens et 72,2 % des protéines d'un jeune adulte, et qu'il s'agit d'un plat riche en protéines, pauvre en graisses et moyennement riche en glucides.La dégustation a établi l'acceptabilité à 100% de toutes les caractéristiques organoleptiques et a conclu qu'il s'agit d'un mode de cuisson sain similaire à un mélange de cuisson au four et à la vapeur. Il est recommandé de revaloriser ce plat ancestral afin de le restituer à la tradition du peuple indigène Otavalo et de le faire connaître au monde entier.