La recherche visait à déterminer la prévalence de l'infection des voies urinaires comme cause de douleurs abdominales basses chez les femmes enceintes, son microorganisme étiologique et à définir le modèle de sensibilité aux antibiotiques. Il s'agissait d'une étude transversale avec un échantillon de cent cinquante femmes enceintes à l'hôpital national Kenyattta de Nairobi, au Kenya. La prévalence de l'infection urinaire était de 26,7 %. Les bactéries pathogènes prédominantes étaient Esherichia coli (40 %), suivie de Staphylococcus spp. (25 %) et de Klebsiellla spp. (10 %). Les bactéries gram positives isolées étaient sensibles à 100 % à l'amoclauvuline, au céfuroxime, à la céfuroxime, à la cétriaxone, au méropénème et à l'imipénème, mais elles présentaient une résistance significative à la lévofloxacine, à la gentamycine, à la nitrofurantoïne et à l'ampiciline.