Ce travail regroupe les résultats de sept expériences menées autour de trois thèmes : l'hypoxie périnatale, l'acquisition de l'immunité passive et l'incorporation de protéines de substitution dans les aliments d'allaitement. Le premier essai a montré que l'hypoxie subclinique menace de nombreux veaux nouveau-nés même issus d'élevages bien surveillés. Pour remédier aux perturbations métaboliques qu'elle génère, une oxygénation consécutive à une hypoxie intentionnelle a été réalisée sur des agneaux nouveau-nés. Cet apport d'oxygène s'est avéré peu efficace. Trois expérimentations ont ensuite été conduites sur le transfert de l'immunité passive chez le veau, l'agneau et le chevreau nouveau-nés. Les deux premiers travaux ont montré d'une part que des immunoglobulines (Ig) extraites du colostrum bovin par ultrafiltration précédée d'une épuration microbienne sont mieux absorbées par le veau, que des IgG contenues dans une poudre de colostrum commercialisée. D'autre part, les mêmes Ig (bovines) ont été mieux absorbées par l'agneau que des Ig équines et porcines d'origine sanguine. Après leur dissolution dans du colostrum bovin une compétition s'établit au détriment des IgG sanguines.