L'auteur étudie les mécanismes de l'émergence récente du "biologisme social" et des thèses de l'inégalité naturelle, fondement du racisme "scientifique" en vogue ; il trace un parallèle entre la crise socio-économique et le développement de certaines idées biologiques conservatrices. Prenant l'exemple des Etats-Unis, il montre comment, avec la crise économique des années 70 renaît l'idée de la méritocratie, de l'inégalité naturelle, de l'infériorité des noirs et apparaît un mouvement néo-conservateur où se retrouvent de nombreux intellectuels, scientifiques. En 1975, paraît le livre de Edward O. Wilson : "Sociobiology : the new synthesis". C. Haghighat analyse en détail toutes les thèses de cet auteur dont la théorie centrale est que l'organisation de la société est exclusivement le prolongement de la nature biologique de l'homme. Sont ensuite étudiés les différents courants biologiques en fonction du rôle qu'ils jouent dans l'approvisionnement du libéralisme en idées réactionnaires et racistes : les théories héréditaristes de l'inégalité, le réductionnisme éthologique, la nouvelle droite en France.
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