Réactivation d¿une forme latente du virus AAV par l'HSV-1 - Geoffroy, Marie-Claude
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L'adeno-associated virus de type 2 (AAV-2) est un parvovirus humain non pathogène, constituant actuellement un vecteur de choix en thérapie génique. Il nécessite la présence d'un virus auxiliaire tel que l'herpès simplex de type I (HSV-1) pour effectuer un cycle réplicatif complet. En absence de virus auxiliaire, son génome viral associé à la chromatine est alors sensible à un mécanisme de répression cellulaire qui éteint la transcription de ses gènes rep et cap. L'objectif de ce travail a été d'investiguer les protéines de l'HSV-1 qui permettent d'activer l'expression du gène rep, à partir…mehr

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Produktbeschreibung
L'adeno-associated virus de type 2 (AAV-2) est un parvovirus humain non pathogène, constituant actuellement un vecteur de choix en thérapie génique. Il nécessite la présence d'un virus auxiliaire tel que l'herpès simplex de type I (HSV-1) pour effectuer un cycle réplicatif complet. En absence de virus auxiliaire, son génome viral associé à la chromatine est alors sensible à un mécanisme de répression cellulaire qui éteint la transcription de ses gènes rep et cap. L'objectif de ce travail a été d'investiguer les protéines de l'HSV-1 qui permettent d'activer l'expression du gène rep, à partir d'une forme latente intégrée de l'AAV-2. Nous avons montré que la protéine ICP0 permettait de réactiver le gène rep, en agissant au niveau transcriptionnel. Cet effet serait dépendant de son activité E3 ubiquitine ligase et de l'activité protéolytique du protéasome. De plus, nous avons montré que la localisation d'ICP0 dans les corps PML n'était pas nécessaire pour activer l'expression du gène rep mais que l'interaction de ICP0 avec la protéase USP7 participerait indirectement à cet effet. Ainsi cette étude a permis de démontrer que ICP0 est un facteur clé pour réactiver l'AAV-2 de sa latence.
Autorenporträt
a obtenu sa thèse en virologie à l'université de Nantes en 2005. Elle a ensuite effectué son post-doctorat dans le laboratoire de Ron Hay, à l'université de Dundee en Ecosse, avant d'être recrutée au CNRS en 2009. Elle travaille actuellement à l'institut Jacques Monod à Paris.