Les maladies à Prions sont des maladies neurodégénératives fatales pour lesquels persiste actuellement un risque de santé publique lié à la transmission iatrogène, par tranfusion sanguine. De plus, aucune thérapeutique n'est à ce jour efficace, et les phénomènes de tropisme et de susceptibilité cellulaire à l'infection demeurent pour le moment peu caractérisés. Il est donc essentiel de mieux comprendre les raisons pour lesquelles seuls certains types cellulaires répliquent les Prions, ainsi que de développer de nouveaux axes de traitement. En premier lieu, ce projet envisage de chercher de nouvelles thérapeutiques. Nous avons découvert deux types d'inhibiteurs des Prions. Le mode d'action de ces molécules a été étudié, et un nouveau mécanisme de déstabilisation du précurseur du Prion a été identifié. En second lieu, ce travail de thèse vise à mieux appréhender les phénomènes de susceptibilité cellulaire à l'infection. Nous avons ainsi tenté de mettre au point des modèles infectés par des Prions humains, cependant les modèles utilisés, en dépit de nombreuses tentatives, se sont révelés résistants. En revanche nous avons démontré qu'une lignée murine répliquait les Prions humains.