La langue écrite, en tant qu'outil de communication, est un élément fondamental dans le développement identitaire de l'enfant. Elle suscite rapidement du plaisir chez le jeune enfant. Cependant, elle devient un instrument de jugement dès l'entrée à l'école. Celui qui éprouve des difficultés, pathologiques ou non, est rapidement catégorisé comme un individu qui réussira moins bien. Cette charge sociale entraîne une anxiété chez l'enfant en difficulté et donc un déplaisir à l'utiliser. L'observation clinique des dysorthographiques montre qu'ils ont une vision très scolaire de la langue écrite. Peut-on redonner le plaisir d'écrire à ces enfants en difficultés ? Cette recherche s'adresse aux étudiants et aux professionnels soucieux du plaisir d'Apprendre des enfants.