L'auteur analyse à partir du cas mauritanien, le rôle de l'éducation dans les transformations économiques et sociales des structures sociales dans la période coloniale et post coloniale. Il met en évidence les dysfonctionnements entre le marché de l'emploi et le système éducatif, identifie les phénomènes de mobilité intergénérationnelle dans les quels, il montre que l'éducation joue un rôle important mais non exclusif. Cette analyse des phénomènes de mobilité intergénérationnelle le conduit à rompre avec le langage de la translation pour poser l'hypothèse de la reproduction/transformation des sociétés africaines.