Cette première monographie consacrée à René Kalisky (1936-1981) plonge dans l'Histoire de l'Europe du XX e siècle, réverbérée et dénoncée avec violence et subtilité par l'oeuvre du dramaturge belge le plus novateur de l'après-guerre.
Stalinisme, nazisme, fascisme, déclin de l'humanisme, sionisme, voire l'hypermédiatisation, s'y trouvent mis en scène avec une audace peu commune.
La question de la répétition structure la forme même de l'oeuvre. Cette étude montre comment, dans les textes, la conception selon laquelle l'homme est condamné dans l'Histoire à affronter la répétition de ses tragédies peut ne point coïncider avec la notion fataliste d'un éternel retour.
Fusion télescopique du présent, du passé et du futur, le temps dramaturgique de la répétition kaliskienne de l'Histoire donne lieu à un croisement de dimensions où la représentation artistique permet de multiplier les significations.
Tour à tour moyen d'analyse et d'enquête sur la réalité des événements majeurs du XX e siècle, instrument de prise de conscience et de conservation de la mémoire, mais aussi de confrontation à l'abjection, elle débouche sur une nouvelle vision de l'engagement intellectuel contre la répétition possible des tragédies historiques.
Stalinisme, nazisme, fascisme, déclin de l'humanisme, sionisme, voire l'hypermédiatisation, s'y trouvent mis en scène avec une audace peu commune.
La question de la répétition structure la forme même de l'oeuvre. Cette étude montre comment, dans les textes, la conception selon laquelle l'homme est condamné dans l'Histoire à affronter la répétition de ses tragédies peut ne point coïncider avec la notion fataliste d'un éternel retour.
Fusion télescopique du présent, du passé et du futur, le temps dramaturgique de la répétition kaliskienne de l'Histoire donne lieu à un croisement de dimensions où la représentation artistique permet de multiplier les significations.
Tour à tour moyen d'analyse et d'enquête sur la réalité des événements majeurs du XX e siècle, instrument de prise de conscience et de conservation de la mémoire, mais aussi de confrontation à l'abjection, elle débouche sur une nouvelle vision de l'engagement intellectuel contre la répétition possible des tragédies historiques.