Cet ouvrage est un travail de recherche menée au sein d'un établissement académique congolais de rénommée internationale. Par leur triple qualité, ces étudiants décrivent librement l'image qu'ils ont gardée de l'histoire du Congo et parlent de ce que chacun d'eux pense de son enseignement à l'école secondaire et à l'I.S.P-Bukavu. Prenant en compte leurs représentations sociales de l'histoire nationale du Congo et de son enseignement et leurs recommandations par rapport à sa matière et à son volume horaire, cette étude constitue une mise au point didactique pouvant pousser le législateur congolais à revoir le contenu du programme de ce cours et, au besoin, instaurer au secondaire et dans toutes les filières d'enseignement supérieur et universitaire un nouveau cours, intitulé ''Histoire nationale''. Enseigner l'histoire nationale du Congo dans une ville frontalière comme Bukavu exige beaucoup de tacts psychiques et une très bonne maitrise de la matière de la part de l'enseignant. Cette ville pose depuis octobre 1996 de problèmes identitaires, nourris par des affres des guerres à répétition et par des influences étrangères. La question est comment enseigner l'Histoire nationale?