L'extrême sud de Madagascar est victime d'une succession des famines qui sont causées par les répétitives sécheresses. 180 sur 640 pêcheurs ont été interviewés pour une étude socio-économique. Sur une période de quinze mois (10/2011 à 12/2012), 1.501 suivis de pêche traditionnelle ont été réalisés. Une étude simple sur les variabilités climatiques a été effectuée pour appréhender les risques climatiques et la vulnérabilité des communautés étudiées. L'étude socio-économique a montré que la pêche joue un rôle important dans la subsistance des communautés du littoral sud - respectivement 63, 27 et 43% pour Ezanavo, Kotoala et Lavanono. Les résultats des suivis des activités de pêche ont permis de conclure qu'à part la langouste - 3,06kg/sortie, les gros poissons pélagiques et démersaux constituent les ressources halieutiques cibles - respectivement 23,12, 31,78 et 24,47kg/pirogue/sortie pour le thon, le requin et le vivaneau. Les principaux aléas climatiques sont les sécheresses - 14 épisodes de 1896 en 2014, l'intensification de l'alizé, les pluies diluviennes et les inondations (04 inondations de 1951 en 2011), les cyclones tropicaux et le décalage dans les saisons.